Gastronomie, fête sur les toits des nombreux gratte-ciel de la ville, plages paradisiaques… L’île de Hong Kong possède de multiples facettes. Les voici.
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Hong Kong, l’île aux mille gratte-ciel
Hong Kong compte plus de gratte-ciel que New York et, vue d’en haut, l’île est encore plus belle. C’est la raison pour laquelle les rooftops sont souvent aménagés en bars où l’on peut déguster de délicieux cocktails tout en profitant d’une vue à couper le souffle sur la baie. Parmi eux, le Ozone au 118e étage de l’hôtel Ritz Carlton à Kowloon est un incontournable. Sur l’île de Hong Kong , c’est au Piqniq qu’il faut aller : en plus d’une vue imprenable sur la ville depuis son 27e étage, l’endroit est devenu le rendez-vous des expatriés en manque de terroir français : on y sert en effet de délicieuses assiettes de fromage et charcuterie et de savoureux cocktails qui, en fin de soirée, ravivent la flamme bleu, blanc, rouge qui sommeille chez chacun des habitués.
Mais c’est surtout le Light Show qu’il ne faut pas manquer. Tous les soirs à partir de 20h, plus de 47 gratte-ciel se mettent en scène à travers des jeux de lumières et lasers sur fond musical. Un des spectacles les plus impressionnants au monde. Et l’IFC, une des tours les plus hautes de la ville, a aménagé son rooftop en une terrasse géante de laquelle il est possible d’admirer le show à 360°…
Hong Kong, une référence en gastronomie
Dans le continent asiatique, Hong Kong est devenue une des villes incontournables en matière de gastronomie. Là-bas, on peut aussi bien manger de la nourriture locale dans les étals de rue de Kowloon que des Dim Sum étoilés pour moins de 20 euros chez Din tai Fung. Mais chez les locaux, c’est le restaurant Dim Sum Square qui l’emporte. L’établissement propose des bouchées à la vapeur et des barbecue pork bun d’une telle finesse que vous en oublierez un personnel un peu brut de décoffrage.
Mais au-delà de la gastronomie chinoise, Hong Kong abrite aussi un véritable vivier culinaire et le Caprice, restaurant français du Four Seasons, en fait partie. Avec deux étoiles au guide Michelin, la sole d’Atlantique farcie à l’aneth et glacée d’une sauce champagne ou encore le Homard bleu de Bretagne à la vanille du Chef Guillaume Galliot relèvent du chef d’œuvre culinaire.
L’ancienne colonie anglaise est aussi le temple de la fusion – ce fut l’une des premières villes dans le monde à introduire la cuisine Nikkei, née de la fusion entre la cuisine péruvienne et japonaise. Tokyo Lima est une référence en la matière. Ceviche, makis ou encore bœuf aux saveurs nipponnes et d’Amérique du Sud, le restaurant mélange ses saveurs avec une grande habilité pour un résultat inoubliable. A quelques mètres du lieu se trouve également Chôm Chôm un restaurant aux saveurs vietnamiennes revisitées dans lequel vous pourrez déguster des Pho Rolls d’exception ou encore un black cod caramélisé à couper le souffle.
La ville aux deux visages
Loin de la frénésie du centre de Hong Kong, l’île de Lantau, qui est deux fois plus grande et dix fois moins peuplée, abrite l’un des bijoux d’Asie : un bouddha de 34m de hauteur, construit au début des années 90 près d’un monastère, Po Lin. Une expérience qui commence dès le début du voyage puisque pour s’y rendre, il faut emprunter le téléphérique qui vous fait découvrir les petites îles désertes que cachent Hong Kong.
Les îles paradisiaques
Contrairement aux idées reçues, Hong Kong possède également de nombreuses plages et des îles paradisiaques comme l’île de Lamma ou encore Tai Long Wan, une baie de 3 kilomètres de large sur la côte Est de la péninsule de Sai Kung. A moins de 30 minutes du centre se trouve également Chung chao, une adorable île de pêcheurs où il est possible de déguster de délicieux fruits de mer à des prix très abordables.
Hong Kong et ses marchés à ciel ouvert
Les quartiers Mongkok et Yau Ma Tei sont réputés pour leurs marchés animés comme Ladie’s market ou encore le marché de nuit de Temple Street. Fleurs, oiseaux, poissons rouges, gadgets électroniques, tissus… Les étales se suivent et les gens se comptent par milliers.
Hong Kong, ville du Melting pot
Troisième place financière au monde, Hong Kong jouit d’un statut un peu spécial. L’ancienne colonie britannique détient sa propre monnaie et son propre système politique. Contrairement au reste de la Chine où le mandarin prédomine, on y parle principalement cantonnais et anglais puisque l’île a été colonisée en 1842 avant d’être rétrocédée à la Chine il y a plus de trente ans. Un patrimoine anglais qui se conjugue à merveille avec tradition chinoise, et qui est certainement à l’origine de l’engouement des expatriés puisque Hong Kong en compte plus de 300 000.